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Les trois composantes du TRS
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Dernière mise à jour : 21 Novembre 2009
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Les trois composantes du TRSLe Taux de Rendement Synthétique est constitué de trois composantes, trois "dimensions", qui sont :
Dans l'approche académique, le TRS construit à partir de différents éléments, fournit une vision simple et synthétique. Cette vision autorise le pilotage et la décision, c'est un indicateur du management. A l'inverse, on peut partir du TRS et le décomposer en ses différents constituants. En effet, la vision synthétique que fournit le TRS ne permet pas d'identifier la composante qui limite le plus sa valeur. La décomposition en taux intermédiaires peut être nécessaire pour la simple compréhension, pour l'analyse ou encore pour déterminer le levier d'amélioration le plus pertinent. Trois leviers d'actionSur quoi faut-il intervenir pour améliorer le TRS ? La valeur du TRS ne permet qu'un positionnement de la performance globale de la machine ou de l'équipement considéré. Pour savoir où porter les efforts et ce de manière la plus pertinente (efficiente), il faut identifier la dimension qui "pèse" le plus sur la performance;
Au début de la mise en place de la TPM, il est fréquent que les trois dimensions pèsent significativement sur le rendement global. Dans un tel cas, tout attaquer de front est difficile, car les ressources sont toujours limités. Il faut donc se concentrer sur le levier de progrès le plus pertinent. Rappelons que le TRS est un ratio constitué des trois taux intermédiaires;
et que ceux-ci renseignent sur la contribution de chaque dimension à la dégradation ou la limitation du TRS.
Dans un premier temps, l'examen des taux intermédiaires indique quelle dimension est la plus "coupable". Ensuite il convient de vérifier pourquoi il en est ainsi en disséquant les constituants de ce taux intermédiaire.
Les zones d'actionLes zones produisant des effets néfastes sur le TRS peuvent se trouver :
Il est clair que selon la localisation des phénomènes perturbateurs ou des éléments dégradant le TRS, ce n'est pas la même personne qui devra s'en préoccuper. Avec la TPM, le périmètre immédiat de la machine est pris en charge par les opérateurs eux-mêmes. Les problèmes aux interfaces sont traditionnellement pris en charge par le chef de ligne, ou le chef d'atelier. Les problèmes liés au processus dans son ensemble peuvent être gérés par les opérateurs, avec leur(s) superviseur(s) et éventuellement des arbitrages rendus par le manager en charge de l'ensemble. Les problèmes externes, impactant la performance du processus ou une de ses parties, sont à traiter par les parties prenantes concernées. Le retour d'informations, l'explication sur les conséquences et la demande de contre-mesures devront être faits par le chef d'atelier ou le manager. ![]()
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