Maintenance :
disponibilité versus coûts

Lors de la définition de la politique de maintenance et plus encore lors de l'établissement des budgets, il faut arbitrer entre les prestations attendues et les coûts que l'on est prêt à assumer.

Coût de maintenance vs. coûts induits

L'économie sur les coûts de maintenance finissent généralement par coûter chers en arrêts de production et perte correspondante de chiffre d'affaires. Inversement, au-delà d'un certain seuil, un niveau de maintenance trop important est assimilable à de la surqualité, qui coûte cher sans forcément apporter de supplément de performance à la production.

En matière de budget maintenance il faut donc arbitrer entre le niveau de disponibilité des machines et équipements que l'on souhaite garantir et le niveau de coûts acceptable, comme le montre le schéma ci-contre.

Un seuil incompressible

Les coûts de maintenance sont donc bornés au minimum par la valeur "optimale", fruit de l'arbitrage entre disponibilité (coûts induits) et coûts directs d'une part et par une valeur maximale d'autre part (zone orange).

Le niveau minimum des dépenses réelles correspond à un seuil incompressible du aux pannes imprévisibles, auxquelles il faut bien remédier quelque soit les décisions budgétaires, sous peine de ne plus produire.

Arbitrer entre disponibilité et coûts

L'excursion des coûts dépend de la politique de maintenance choisie, de l'arbitrage qui est fait entre la disponibilité des machines et équipements souhaitée et les coûts de maintenance que l'entreprise est prête à consentir.