Bénéfices de la maintenance autonome
Bénéfices "de base"
Les principaux bénéfices visés par le développement de la maintenance autonome sont
généralement atteints :
L'implication des utilisateurs développe leur appropriation de leur outil et de leur environnement de travail.
Cela se traduit par un plus grand respect et une meilleure utilisation des matériels; moins de dégradations par négligence,
accroissement de productivité, du temps de disponibilité, etc.
Le delai de réponse en cas de dysfonctionnement est réduit, car soit la remise en état est prise en charge par les
opérateurs eux-mêmes, soit ils appellent les agents de maintenance en étant capable de leur faire part d'un
pré-diagnostic et d'une synthèse des causes possibles du dysfonctionnement.
La dépendance à la maintenance générale et ses experts est réduite, ce qui est particulièrement bénéfique lorsque
les équipes de production sont livrées à elles-mêmes, lors des équipes de nuit ou le week-end.
Tirer les compétences vers le haut
Libérer les techniciens experts du service maintenance pour des interventions préventives,
des interventions à plus grande valeur ajoutée, l'amélioration continue, etc. les extraient de la logique potentiellement
perverse du réparateur "sauveteur" et les met en position de (re)concevoir des machines et équipements.
Cette maturité des opérateurs et techniciens permet à terme de tirer de nouveaux bénéfices tels que :
Baisse des taux de panne lors des démarrages de nouveaux équipements par l’intégration des personnels de Production,
de la Maintenance, du service qualité Qualité et des Méthodes - industrialisation lors de la définition ou de la conception,
de la mise au point et finalement de la réception.
Baisse du taux de panne pendant la phase de vie active de l'équipement, notamment par l’appropriation
et le respect, ainsi que par le soin porté à son entretien par les utilisateurs
Augmentation de la durée de vie utile par le maintient préventif, qui retarde les effets du vieillissement
Plus faible taux de panne en phase de vieillissement.
On constate ainsi un décalage à la baisse des taux de panne en fonction de l'âge sur la courbe dite
"en baignoire", (graphique ci-dessous).
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Facteurs de risques et facteurs clés de succès
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L'évolution du taux de panne d’un équipement durant son cycle de vie suit une courbe dite "en baignoire",
divisée en 3 périodes :
- La première période dite de "jeunesse" ou encore de "mortalité infantile" (des composants), se caractérise par un taux de panne
relativement important, mais en décroissance, correspondant à l'élimination des défauts de jeunesse et au rodage.
- La deuxième période de "vie utile" se caractérise par un taux de panne faible et constant. Les différents composants
ont prouvés leur robustesse aux défauts de jeunesse, l'équipement est dans sa phase de maturité.
- La dernière période est celle du vieillissement et/ou d’usure dans laquelle le taux de panne augmente rapidement
en fonction du temps.
Le report du taux de panne en fonction de l'âge sur un graphique, produit cette courbe caractéristique
dite "en baignoire".
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