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Critères de choix pour la
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Dernière mise à jour : Avril 2015
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La maintenance préventiveCet article a été déplacé ici: http://christian.hohmann.free.fr/index.php/portail-maintenance-productive/les-basiques-de-la-maintenance-productive/509-criteres-de-choix-pour-la-maintenance-preventiveLa raison d'être de la maintenance préventive est de trouver un compromis économiquement satisfaisant entre l'ensemble des coûts induits par une politique d'attente de panne et de réparation P1 et l'ensemble des coûts induits par une politique de maintenance préventive et les réparations résiduelles P2, sachant que la décision d'engager la maintenance préventive n'a de sens que si P2 < P1. Le coût d'une panne (rappel)Une panne immobilisant une machine génère des coûts
directs liés à la réparation :
ainsi que des coûts indirects : Ces coûts seront d'autant plus importants que la machine est une ressource critique
dans le processus. Compte tenu de l'arbitrage à rendre entre une politique volontairement "passive" et la mise en
oeuvre de la maintenance préventive, il faut définir les critères de choix. Avant de vouloir mettre tout un parc machines sous maintenance préventive, il faut vérifier si
certaines de ces machines n'en sont pas exlues d'office, du fait d'actions à venir, comme par exemple :
la machine sera feraillée ou rénovée sous peu. Le premier critère de choix est l'importance des conséquences ou répercutions d'une panne.
Certains équipements ou machines ne doivent pas tomber en panne, car les conséquences économiques, qualitatives ou
environnementales sont importantes : En dehors de cas extrêmes dans lesquels le risque est inacceptable, il existe d'autres cas dans
lesquels le risque peut être acceptable si limité, ou même totalement acceptable. La politique de maintenance
sera donc fonction de ce critère : Le second critère de choix est l'importance de la machine ou de l'équipement considéré.
Si cette ressource est rare et "précieuse", stratégique pour l'entreprise, si on ne peut délester se charge sur d'autres
machine ou recourir à la sous-traitance, l'entreprise est fortement dépendante de cette ressource, qui est donc très
importante. A l'opposé, si la machine est banale, que sa charge peut aisément être transférée vers une
autre machine ou vers la sous-traitance, cette ressource sera considérée peu importante. Il est clair que la politique de maintenance sera radicalement différente entre ces deux cas. Le troisième critère à prendre en compte est la charge relative de la machine. Pour apprécier la situation selon chaque critère,
on peut recourir à une échelle de valeur allant de 1 à 4 par exemple :
Pour chaque machine, en fonction de son évaluation, on calcule son "facteur machine", Facteur machine = R x I x C On peut afiner l'analyse en attribuant un poids relatif à chacun des critères, auquel cas le facteur
machine devient : Facteur machine = aR x bI x cC Avec a, b et c les coeficients relatifs de chaque critère. Il est alors possible d'établir 3 classes A (équipements critiques), B (équipements ordinaires) et C
(équipements banals), dont les seuils sont à définir dans l'entreprise,
et une politique de maintenance spécifique pour chacune d'elles. Par exemple :
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![]() Maintenance Conditionnelle
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