La gestion du goulot

Gérer le goulot

Cette ressource particulière et très précieuse qu'est le goulot doit voir son activité maximisée, car elle détermine directement les résultats de l'ensemble du processus. Cette maximisation passe par :

• La programmation et l'ordonnancement qui chercheront à massifier les lots dans la limite de l'acceptabilité commerciale
• Les changements rapides de production au travers de l'approche SMED
• La fiabilité et la disponiblité opérationnelle du goulot au travers des maintenance préventive, planifiée, autonome etc, et plus globalement grâce à la TPM

La TPM fournit également un indicateur précieux pour suivre et améliorer le niveau de performance de cette ressource : le TRS.

Logistique interne

Le goulot s'insère généralement dans un processus dont il détermine la performance. Outre la performance du goulot lui-même, il faut gérer les liaisons amont-aval, car les ressources non-goulots associées peuvent également avoir un effet sur le goulot.

La situation idéale est d'avoir un goulot toujours approvisionné, protégé des ruptures d'approvisionnement par un stock tampon positionné devant lui.

Liaison amont

La situation triviale à éviter est d'avoir un goulot en rupture d'approvisionnement, alors que le processus amont est surcapacitaire.

Par définition, le temps perdu sur un goulot ne se rattrappe jamais, tout le temps disponible étant déjà absorbé par le goulot. S'il restait les possibilités d'extension d'heures de travail, des heures supplémentaires, etc. il faudrait vérifier la réalité de la contrainte; cette ressource est-elle réellement un goulot ?

Liaison aval

Si l'hypothèse de la rupture d'approvisionnement est généralement bien prise en compte dans la gestion du goulot, le pendant de la liaison amont, l'évacuation des pièces issues du goulot ou liaison aval est parfois négligée.

La situation triviale à laquelle le goulot peut être confronté est son blocage par saturation, situation d'autant plus étonnante que le processus aval est surcapacitaire.