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La Théorie des contraintes |
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Entreprises de type ALes entreprises de type A se caractérisent par un ou plusieurs stades
d'assemblage. Un nombre important de pièces achetées ou fabriquées sont
assemblées pour arriver à un nombre plus modeste de produits finis. Ces entreprises livrent souvent d'autres entreprises, les équipementiers de l'automobile, fabriquants de biens intermédiaires, fabricants d'équipements lourds, spécialisés ou très coûteux (générateurs électriques, aéronautique)... ![]() Une nouvelle version de cet article se trouve sur mon nouveau portail Théorie des contrainteshttp://christian.hohmann.free.fr/index.php/theorie-des-contraintesProblèmes traditionnelsL'implantation des ateliers est fréquemment de type "job shop", où se regroupent les ressources par type d'opérations. Ceci notamment dans les cas où les fabrications ne sont pas assez répétitives pour pouvoir créer des cellules de ressources regroupées pour une fabrication. La logistique interne est de ce fait assez complexe, il y a de nombreux en-cours partout et beaucoup de temps est perdu en manutentions. Les taux d'utilisation machine et main d'oeuvre sont faibles, les surcharges sporadiques
s'absorbent grâce au recours aux heures supplémentaires. A l'inverse des entreprises en V où l'on risque de mal affecter la matière, dans les entreprises en A ce sont les ressources qui sont souvent mal affectées, par des regroupements de lots ou le recours aux lots économiques. L'assemblage est souvent à cours de pièces, malgré le niveau des stocks et en-cours. L'assemblage assemble ce qu'il peut, en fonction des pièces disponibles plutôt qu'en fonction du planning. Le taux de respect des délais est médiocre. A l'approche des dates de livraison, les "chasseurs de pièces" entrent en action pour dénicher les pièces manquantes, bloquées dans le process. Leur intervention, ainsi que les vagues qui déplacent sans cesse les interstocks, font croire à l'existence de goulots baladeurs qui se promènent tout au long du process. L'efficacité médiocre et les recours aux heures supplémentaires font croître les coûts de production. Le process, qui ne se comporte jamais comme planifié, semble incontrôlable. Stratégie conventionnelleLes décisions conventionnelles visent à reprendre le contrôle du process et à réduire les coûts unitaires. La recherche de la réduction des coûts amène la régulation des heures supplémentaires. Les circuits et délais d'approbation pour obtenir l'autorisation créent des retards supplémentaires. La main d'oeuvre est jugée excessive (au vu des coûts et de la productivité) et on cherche en général à la réduire. Or, la recherche combinée de meilleurs coûts et productivité a
éventuellement placé plus de machines que de main d'oeuvre dans les ateliers.
Logiquement, ce sont des machines très performantes et très automatisées,
qui débitent plus que le besoin, surtout si l'on cherche à les rentabiliser
rapidement. La recherche d'un meilleur contrôle des opérations amène fréquemment l'informatisation du problème. Phase 1, assainir l'existantLe problème principal sont les en-cours pléthoriques qui encombrent les
ateliers, coûtent chers et surtout masquent les vrais problèmes. ![]() Le point de convergence que forme l'assemblage final est un bon endroit pour observer ce
qui y arrive. On devrait constater des manquants et des excédents chroniques. Le point commun entre B et D est la ressource R5. Afin de simplifier le problème, il faut obtenir que ne soit fabriqué que ce
qui va être assemblé, en réduisant la taille des lots de fabrication et
transfert.En abaissant le niveau des stocks, on fera apparaître les vrais problèmes, tels
les rochers dans l'analogie de la rivière. Phase 2, pérenniser l'approche TOCPour maximiser le Throughput, l'assemblage final sera planifié à sa
capacité maximale et les goulots seront ordonnancés en conséquence
(cf partie 4). Des stocks de protection judicieusement dimensionnés protégeront les CCR,
mais aussi l'assemblage final. (voir plus loin) |
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